dimanche 26 juin 2011

Actualités : Le Louvre refuse à l’Italie le prêt de la Joconde


La Joconde est «extrêmement fragile» et son transport est «absolument inenvisageable» a fait savoir vendredi 24 juin le Musée du Louvre, réagissant à une campagne lancée en Italie pour obtenir le prêt du célèbre tableau de Léonard de Vinci en 2013 pour une exposition soutenue par la région de Florence.



C’est une société historique italienne, dirigée par Silvano Vincenti, qui est à l’origine de cet appel. Son objectif est de recueillir dans les prochains mois 100 000 signatures afin de persuader le Parlement italien de soutenir cette demande de prêt auprès du Musée du Louvre et du ministre français de la culture.
Silvano Vincenti a déjà fait parler de lui, en février, en déclarant que La Joconde serait, selon lui, le portrait caché d’un homme, le jeune Salaï, assistant et amant présumé du peintre. Une thèse qui a laissé les experts du Louvre sceptiques. Silvano Vincenti dirige aussi une équipe d’archéologues qui tente de retrouver dans un ancien couvent de Florence les restes de Lisa Gherardini, qui aurait posé pour ce tableau.
Volée au Louvre en 1911 et retrouvée à Florence deux ans plus tard, La Joconde avait été alors brièvement exposée aux Offices, avant d’être rapatriée à Paris. Depuis, elle n’est sortie que deux fois: en 1967 pour une exposition aux États-Unis, puis en 1974 pour une exposition à Tokyo. Mais à chaque fois la décision a été prise au plus haut niveau de l’État, contre l’avis des conservateurs du Louvre

"Cézanne et Paris" au Musée du Luxembourg, 12 octobre 2011 au 16 février 2012

24 juin 2011 — Une exposition sur "Cézanne et Paris"ouvrira ses portes au Musée du Luxembourg*, a annoncé le bureau du Sénat propriétaire des lieux, lors d'une conférence de presse. Cézanne (1839-1906), qu’une légende tenace décrit comme "le Maître d’Aix" solitaire et retiré en Provence, ne s’est en réalité jamais éloigné de la capitale et de l’Ile-de-France : entre 1861 et 1905, il n’a cessé d’y revenir et de s’en inspirer. Son œuvre témoigne de ces séjours au cours desquels il fréquente les impressionnistes: Pissarro, Guillaumin, Renoir, Monet. Quelques amis le soutiennent comme le Docteur Gachet à Auvers-sur-Oise. À Paris, Cézanne se confronte tout autant à la tradition qu’à la modernité. Il trouve les "formules" avant de les exploiter en Provence (plus de vint fois il fait l’aller/retour Paris/Provene). L’exposition nous éclaire sur les grands thèmes qu’il explore alors : quelques vues dans Paris, les paysages d’Ile-de-France, les nus, natures mortes et portraits. Son amitié avec Zola est privilégiée. Après 1890, critiques, marchands, et collectionneurs commencent à s’intéresser à son œuvre.
- Cézanne et Paris - exposition - www.viafrance.com

Cézanne se montre attentif à cette reconnaissance qui ne peut venir que de Paris. Ainsi imprime-t-il sa marque dans l’art moderne : l’avant-garde le considèrera comme un précurseur, "notre père à tous", selon la formule de Picasso.
Organisée en collaboration avec le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, l’exposition réunit environ 80 œuvres majeures issues du monde entier et bénéficie de prêts exceptionnels du Musée d’Orsay.
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* Musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard, Paris 6e, ☎ 01 42 34 25 95. Du 12 octobre 2011 au 16 février 2012. Ouvert du lundi au dimanche de 10h00 à 20h00, nocturne le lundi, vendredi, samedi et dimanche jusqu'à 22h00. Tarif : 12€, 7,50€ pour les 13 à 25 ans, demandeurs d’emploi, famille nombreuse, Gratuit pour les moins de 13 ans et bénéficiaires des minima sociaux (RSA, ASS, ASPA).

mercredi 22 juin 2011

Invitation : Vernissage le jeudi 23 juin de 18H00 à 21H00

La Maison du Cadre invite 


la Galerie d'art Belartvita pour une exposition collective  ou Christine rando, Laurence Perain, Valérie Brochand, Mathilde Greyfié de Bellecombe, Clothilde Lasserre, Tong et Gregory Wait présenteront leurs derniers travaux.


L'exposition débutera par un vernissage le jeudi 23 juin de 18H00 à 21H00 

puis se poursuivra jusqu'au lundi 27 juin de 10H00 à 19H30 (fermeture le dimanche).
La Maison du cadre, 96 rue de La Tour, 75 116 Paris. (métro La Muette ou RER Boulainvilliers)





Merci de confirmer votre présence par email : lamaisonducadre@wanadoo.fr

PARIS-DELHI-BOMBAY...au Centre Pompidou, du 25 mai au 19 septembre 2011

EXPOSITION AU CENTRE POMPIDOU 

25 mai - 19 septembre 2011
11h00 - 21h00

Plan d'accès

12 €, TR 9 € / 10 €, TR 8 €, selon période
Achetez votre billet en ligne


Nocturnes tous les jeudis jusqu'à 23h
Fermeture des caisses à 22h


L'exposition est réalisée grâce au mécénat de :


RETROUVEZ TOUTES LES VIDÉOS AUTOUR DE L'EXPOSITION :

Consultez la playlist de la page officielle Daylimotion du Centre Pompidou et découvrez plus de 40 vidéos avec des focus sur les oeuvres de l'expositions, des interview d'artistes...

AUTOUR DE L'ÉVÉNEMENT

Le Centre Pompidou présente Paris - Delhi - Bombay..., une exposition inédite qui invite à découvrir la société indienne contemporaine à travers les regards croisés d'artistes indiens et français, avec pour ambition de générer des échanges et de tisser des liens durables entre les deux cultures, les deux scènes artistiques. 

lundi 13 juin 2011

Miró, l’assembleur des « presque rien » au Musée Maillol

Au Musée Maillol à Paris, une exposition met en lumière une facette méconnue de l’artiste catalan, son art du détournement, à travers une centaine d’œuvres, oniriques et poétiques
.Vitrail de la Fondation Maeght (partie gauche).                    Miró crée un bric-à-brac aux c...

Claude Germain/Successió Miró/Adagp

Vitrail de la Fondation Maeght (partie gauche). Miró crée un bric-à-brac aux compositions puissantes et délicates.

« Il me faut un point de départ, ne serait-ce qu’un grain de poussière ou un éclat de lumière. Cette forme me procure une série de choses, une chose faisant naître une autre chose. Ainsi un bout de fil peut-il me déclencher un monde. » 
C’est ainsi que Miró résume sa démarche de sculpteur : un marabout-bout-de-ficelle poétique, un jeu de cadavres exquis qui libère son imagination comme une boîte de Pandore mais d’où sortirait le meilleur. 
En une centaine de sculptures, une quarantaine de céramiques et d’œuvres sur papier, l’exposition du Musée Maillol témoigne de l’insatiable curiosité de l’artiste pour son environnement et de son inventivité infinie en matière de sculpture, domaine où son travail reste relativement méconnu (1).

« MIRÓMONDE »

Bienvenu dans le « Mirómonde » où un tube de dentifrice et un vieux bidon deviennent un « personnage », où une cuillère et une boîte en carton composent une Horloge du vent , où des embauchoirs à chaussures fichés dans une chaise retournée se métamorphosent en Femme et oiseaux. 
Ces constructions insolites réunissent des objets glanés au fil de ses promenades dans la campagne majorquine, des « presque rien », rebuts insignifiants de notre civilisation ou morceaux de nature (galets, branches…), que l’artiste colle, cloue, combine pour leur offrir l’éternité. De ce bric-à-brac naissent de petits chefs-d’œuvre d’équilibre et des compositions puissantes et délicates, parfois teintées d’humour.
Sur ce bestiaire fantasmagorique peuplé de « monstres vivants » et de déesses-mères, Miró grave ses signes fétiches (étoiles, lune…), recouvre le bronze de couleurs éclatantes ou expérimente des patines, tantôt lisses, tantôt granuleuses, qui évoquent les arts premiers. 

« DES TITRES COMME DES HAÏKUS »

« La sculpture pour Joan Miró est une recherche sans cesse renouvelée, explique Isabelle Maeght, commissaire de l’exposition. Il assemble des objets comme le poète assemble les mots. Leurs titres sonnent d’ailleurs comme des haïkus : ‘‘Les trois cheveux magnétiques de la belle blonde attirent les papillons’’, ‘‘La marche pénible guidée par l’oiseau flamboyant du désert’’ … »
Petite-fille d’Aimé Maeght, galeriste et grand ami de Miró, dont la Fondation fournit la quasi-totalité des œuvres exposées (2), Isabelle Maeght garde des séjours estivaux de Miró dans la propriété familiale de Saint-Paul de Vence (Alpes-Maritimes) un souvenir ému : « Il m’a appris à voir le monde autrement, à admirer la courbe d’un roseau, la beauté d’un caillou ou d’un ballon dégonflé. » La force d’un regard qui ouvre les portes du merveilleux.
Jusqu’au 31 juillet, 59-61 rue de Grenelle, 75007 Paris. Tél. : 01.42.22.59.58. www.museemaillol.com
(1) La dernière présentation parisienne des sculptures de Miró remonte à l’exposition au Musée d’art moderne de la ville de Paris en 1974 !
(2) Fondée en 1964, la Fondation Marguerite et Aimé Maeght possède l’une des plus importantes collections d’œuvres de Miró, riche de 2 000 pièces (sculptures, gravures, céramiques, peintures…)

lundi 6 juin 2011

MAYA, de l'aube au crépuscule, collections nationales du Guatemala, Musée du quai Branly, du 21 juin au 2 octobre 2011

de l'aube au crépuscule, collections nationales du Guatemala

DU MARDI 21 JUIN AU DIMANCHE 2 OCTOBRE 2011

  • Mezzanine Est
  • billet collections 8, 5 € plein tarif et 6 € tarif réduit

COMMISSAIRE

  • Juan-Carlos Melendez, directeur du Musée National d’archéologie et d’ethnologie de la ville de Guatemala

CONSEILLER SCIENTIFIQUE

  • Richard Hansen, archéologue

l'exposition

A travers 150 pièces exceptionnelles qui, pour la plupart, ne sont jamais sorties de leur pays d’origine, l’exposition propose de découvrir les Mayas du Guatemala, l’une des trois civilisations qui ont marqué l’histoire de l’Amérique précolombienne.
Dans une volonté de valorisation de la sauvegarde du patrimoine national du Guatemala, l’exposition met en avant les dernières grandes découvertes archéologiques sur plusieurs sites récemment étudiés - notamment El Mirador qui fi gure en tête de la liste des 5 sites sélectionnés en vue d’une nomination au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ces dernières recherches permettent de présenter aujourd’hui une conception plus large et plus complexe de la civilisation maya, en décrivant la grande variété et l’évolution de son organisation sociale, de ses formes architecturales et de ses styles artistiques. Céramiques peintes, stèles, pierres fi nes taillées, éléments funéraires, vestiges architecturaux, ornements..., présentés selon un parcours chronologique, offrent un panorama complet de la culture maya du Guatemala, son développement, son apogée et son déclin.
L’exposition propose également un portrait actuel de cette civilisation en présentant les coutumes, rituels et richesses de la culture maya contemporaine.
L’exposition intègre dans son parcours des éléments tactiles – reproductions d’éléments architecturaux et d’objets – à destination du public non-voyant et/ou malvoyant; 

Notre Dame de Paris : Exposition La Grande Aventure des chrétiens d'Orient du 12 Mai au 27 juin 2011

 



Agenda - Notre Dame de Paris : Exposition La Grande Aventure des chrétiens d'Orient -www.collectifvan.org - Venez suivre un parcours didactique et largement illustré pour découvrir la richesse et la diversité des Églises et des Chrétiens d’Orient

L'Œuvre d'Orient

du 12/05/2011 au 27/06/2011

- Histoire : de la naissance de l’Eglise à Jérusalem aux séparations et réconciliations avec l’Eglise de Rome.

- Traditions et rites : maronite, chaldéen, copte, melkite, syriaque, arménien, gréco-catholique, malabar… Une invitation à mieux connaître l’Œuvre d’Orient et ses missions aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses, du Moyen-Orient jusqu’en Inde, d’Ukraine en Ethiopie.

Dans le cadre de l'exposition, vous êtes conviés à la Messe annuelle de l'Œuvre d'Orient, en solidarité avec les chrétiens d'Irak, le dimanche 15 mai à 15h30. Messe célébrée selon le rite syriaque catholique par le Patriarche Ignace Youssef III Younan sous la présidence du Cardinal Archevêque de Paris.

Lieu : Notre Dame de Paris

Date : du 12 mai au 27 juin 2011

L’exposition poursuit son tour de France. Si vous souhaitez accueillir l’exposition dans votre paroisse, n’hésitez pas à contacter Patrick Liban au 01 45 48 54 46 ou pliban@oeuvre-orient.fr 

Aimé Césaire, au Grand Palais, Galeries nationales, jusqu’au 27 juin 2011

Au Grand Palais, Galeries nationales, jusqu’au 27 juin 2011
Aimé Césaire, Lam, Picasso
Présentée depuis le 16 mars 2011, l’exposition qui devait fermer ses portes le 6 juin 2011 sera prolongée jusqu’au lundi 27 juin 2011 inclus, en raison de son succès.
Pablo Picasso Cette exposition célèbre le 70e anniversaire de la rencontre entre Aimé Césaire (1913-2008) et Wifredo Lam (1902-1982), “un coup de foudre” dira le poète, “deux artistes frères” affirmera le peintre.
C’est en effet à l’occasion d’une escale à la Martinique que Lam et André Breton, fuyant le nazisme en compagnie de nombreux intellectuels français, découvrent avec enthousiasme Le Cahier d’un retour au pays natal et son auteur.
L’exposition réunit, autour d’écrits et de poèmes d’Aimé Césaire, des toiles, dessins et eaux-fortes, de Lam, une peinture et des gravures de Picasso , lui aussi très lié à Lam et à Césaire, deux dessins et le tableau Antille, d’André Masson, des ouvrages ou témoignages de Jean Pons, Henri Guédon et Daniel Buren inspirés par l’œuvre de Césaire.
Commissariat général : Eskil Lam, responsable des archives Wifredo Lam – Daniel Maximin, écrivain. Commissaire de 2011 Année des Outre-mer, avec la collaboration de Sylvie Poujade
Scénographie : Hubert Le Gall
Accès / Horaires : Grand palais, Galeries nationales, entrée Clemenceau.
Du jeudi au lundi de 10h à 20h, nocturne le mercredi jusqu’à 22h – Fermé le mardi
Métro : Champs-Elysées Clemenceau
Renseignements sur : www.rmn.fr
Prix d’entrée : 6 €, tarif réduit 4 €

jeudi 2 juin 2011

Exposition Frédérique Lucien - Introspectives, jusqu'au 4 septembre 2011



crédits : © Gérard Jonca, Sèvres, Cité de la céramique
[28/04/2011]
L'exposition réunit au musée Zadkine un nombre important d’œuvres créées de 2003 à 2011.  L’atelier, dédié à une présentation spécifique de son travail autour du corps et du végétal, invite à un regard introspectif. Jusqu'au 4 septembre
Bas reliefs sur plaque d’aluminium (Ex-votos, 2011), porcelaines réalisées à la Manufacture nationale de Sèvres (Sans-titre, Ligne muette, 2010), céramiques (Céramiques dégourdiesOreilles 2003), dessins (Anonymes, 2010, Dessin, 2004...) se déploient par ensembles, en un parcours que Frédérique Lucien a conçu dès le seuil du jardin (Moncontour, 2011) en résonance avec le lieu et en dialogue avec les oeuvres de Zadkine.

 
Fondée sur une observation aiguë du réel, l'oeuvre de Frédérique Lucien ne cesse, par un travail de variations et d’échelles différentes, d’interroger la ligne, le contour, la courbe, les oppositions entre plein et vide, opacité et transparence. 
Entretenant un rapport spécifique du dessin à l’espace, l’artiste en étend et développe la pratique à une large variété de médiums.
Le mystère et l’étrangeté subtiles des oeuvres, que Frédérique Lucien choisit d’accrocher en vis à vis avec les sculptures de Zadkine, suscitent de surprenants points de rencontres.
Deux bouches de porcelaine réalisées à grande échelle à la Manufacture de Sèvres, l’une à l’émail platine, l’autre doré, Sans titre, 2010 et une Ligne muette, 2010 présentées pour la première fois, introduisent un dialogue avec les têtes sculptées de Zadkine, en particulier avec celle intitulée, Tête de femme, 1924, en pierre et à la bouche peinte.
Tandis qu’un ensemble de Céramiques dégourdies, 2003, volumes aux formes plus ou moins longilignes dotés d’oreilles, est présenté face aux corps sculptés par Zadkine dans le bois. Le dialogue entre l’oeuvre des deux artistes met à jour certaines résonances : le rapport du dessin à la sculpture, l’évidence du lien corps/végétal, le traitement fragmenté du corps. Ces aspects de l’oeuvre de Frédérique Lucien sont mis en relief dans l’atelier avec la présentation en perspectives du fruit de longues années de travail.
Deux ensembles inéditsAnonymes, 2010, 25 dessins au fusain et Ex-voto, 2011, suite de bas-relief d’aluminium et laiton, figurent des fragments de corps. Leurs formes se révélant à force de renforts du tracé de leurs lignes et contours.
Tandis qu’un Simple Temps, 2008, issu de la série éponyme, grand lé de toile peint à l’acrylique rouge, dont les incises révèlent la forme d’un chrysanthème, rappelle que ce sujet lié à la question du temps, a longuement habité son oeuvre. En écho, des carnets de croquis et de recherches plus anciens dévoilent les premières apparitions du corps dans son travail en liaison déjà avec le végétal.


« Introspectives » met en lumière au musée Zadkine, l’évolution sensible du vocabulaire des formes de l’artiste vers d’infinies ouvertures. Le travail de la ligne - lors de ses va-et-viens vers la forme et le volume - conduit toujours sa démarche, tout comme son rapport à l’espace et au temps, fait partie intégrante de son processus de création.
Publication
A l’occasion des cinq expositions qui consacrent une présentation rétrospective de l’oeuvre de Frédérique Lucien, paraît une monographie de 192 pages représentative de ses oeuvres de 1990 à 2011. Avec les textes de Marion Daniel, Karim Ghaddab et Olivier Kaeppelin.
Ed. Liénart. En co-édition avec le musée Zadkine de Paris; les musées des Beaux-Arts de Caen, de Brest, de Vanne - La Cohue et la Galerie Jean Fournier, Paris.
Commissaire : Sylvain Lecombre, conservateur en chef du patrimoine 
Direction : Amélie Simier, directrice des musées Bourdelle et Zadkine
Ouverture : du mardi au dimanche, de 10h à 18h - dernière entrée : 17h40Jours de fermeture du musée Zadkine : lundis et jours fériés. 
Jours fériés :  24 avril, 1er mai, 8 mai, 2juin, 12 juin, 14 juillet 2011
Musée Zadkine100bis rue d’Assas, 75006 Paris
Tél. : 01 55 42 77 20 /fax : 01 40 46 84 27
www.zadkine.paris.fr
Accès : 
RER B Port-Royal, bus 83, 38, 82, 91 
Métros : Notre Dame des Champs, Vavin
Tarifs de l’exposition
Plein tarif : 4 euros - Demi tarif : 2 euros ; Tarif réduit : 3 euros
Activités pédagogiques, contes, ateliers, visiteurs individuels et groupes, réservation : M. Arnaud Claus, arnaud.claus@paris.fr - tél : 01 55 42 77 20 -musee.zadkine@paris.fr
Communication/presse : Fasia Ouaguenouni - Tél. : 01 55 42 77 27 - fasia.ouaguenouni@paris.fr

Les Hugobjets à la Maison de Victor Hugo, jusqu'au 28 août 2011


Les Hugobjets

crédits : Mairie de Paris
[26/04/2011]
La Maison de Victor Hugo présente pour la première fois les objets dérivés à l'effigie de Victor Hugo. Fabriqués pour ses 80 ans et au moment de ses funérailles, ces objets ont été rassemblés par un collectionneur, Paul Beuve, qui en fit don au musée au moment de sa création. Jusqu'au 28 août
 Après les grandioses obsèques de Victor Hugo, rentrant chez lui avenue Simon Bolivar, Paul Beuve, un modeste employé de bureau, achète chez un brocanteur une assiette à l’effigie du grand homme. Il ignorait alors qu'il venait de mettre le doigt dans l’engrenage d’une passion qui va le conduire à amasser des milliers d’objets à la gloire de Victor Hugo. De la tête de pipe à la bouteille, de la plume à l’encrier, de la médaille à la plaque de cheminée (ou aux chenets), du prospectus à la chanson populaire, du bronze au savon, l’image du génie, du père de la République et du grand-père idéal se décline, se dérive, foisonne.

Reprenant les catégories selon lesquelles ce chineur invétéré classait ses trésors,le parcours de l’exposition vous invite à « manger Hugo », à « fumer Hugo », à vous « meubler Hugo », à « écrire Hugo » ou encore à « jouer Hugo » à « chanter Hugo » et, surtout, à « célébrer Hugo ». Cette manière ludique, et furieusement commerciale de regarder « l’icône » Hugo est aussi une manière de réinterroger cette image aujourd’hui. D’une part, en la resituant dans le contexte historique des trois grands événements qui ont le plus contribué à cette débauche de créations :la fête des 80 ans en 1881, les funérailles de 1885 et le centenaire de 1902. D’autre part, en marquant le lien avec les objets fabriqués par Hugo lui-même pour sa communication ou son autocélébration (dessins « Cartes de visite », galets « du proscrit »…) et les reliques conservés par ses proches.

Objets de la sphère privée rejoignent ceux de la sphère publique comme autant d’objets de culte d’une hugolâtrie patriote et nationale. Ceux-ci sont le témoignage le plus vivant de l’impact de Victor Hugo, de la place qu’il prend, à partir des années d’exil, dans le panthéon culturel et politique des français et de l’émotion que son œuvre a suscitée. Comme Adolphe Brisson l’écrit en préface au livre consacré, dans sa série « l’Histoire par le bibelot », par Henri Daragon à la collection de Paul Beuve : « L’ouvrier qui en a conçu l’idée, qui les a construits de ses doigts, le camelot qui les a criés sur la voie publique, le passant qui s’en amusa une heure, étaient plein de LUI, de son nom, de son génie, de sa gloire ».
 
ACTIVITES CULTURELLES
Visites conférences de l’exposition
Durée 1h30, à 16h les :
7, 14, 21, 28 mai 
4, 11, 18, 25 juin 
2, 9, 13, 23, 27 juillet 
3, 12, 27 août 
 
Visite en lecture labiale
4 juin à 11h
Commissaires : Vincent Gille et Claire Lecourt-Aubry

Horaires : ouvert tous les jours sauf lundis et jours fériés de 10 à 18h 

Tarifs :
PT : 5 € / TR : 2,5€ 

Maison Victor Hugo
6, place des Vosges-75004 Paris
Métro : Saint-Paul (1), Bastille (1, 5, 8), Chemin-Vert (8)
Bus : 20, 29, 65, 69, 96
Vélib : 27 boulevard Beaumarchais, 26 rue Saint-Gilles, 36 rue de Sévigné
Tél. : 01 42 72 10 16
www.musee-hugo.paris.fr 

mercredi 1 juin 2011

Chagall et la Bible : Musée d'art et d'histoire du Judaïsme (MAHJ) jusqu’au 5 Juin 2011


Exposition Chagall et la BibleEn 1956, paraît chez Tériade la Bible de Marc Chagall, une suite de 105 planches gravées à l’eau-forte illustrant des épisodes bibliques. Les aléas de l’histoire auront en fait reporté de plus d’un quart de siècle l’achèvement de ce projet, dû originellement à une commande d’Ambroise Vollard.

L’exposition retrace ce long processus de création, de 1930 à 1956, depuis la magnifique série de gouaches réalisée par l’artiste, en passant par les différents états de gravure où le motif se précise, jusqu’aux gravures définitives rehaussées à la main. Cette aventure aura des suites remarquables, dont la série des peintures monumentales du Message biblique.

L’exposition vise à interpréter le travail de Chagall et à approfondir ses sources d’inspiration ; elle montre en particulier que la Bible hébraïque, la Torah, occupe une place centrale dans l’univers de l’artiste, au point d’être à la naissance d’un motif qui traverse tout son œuvre : la Torah, seul trésor du peuple juif, celui qu’il sauve dans la tourmente du pogrom et de la persécution.
En savoir plus : http://www.exponaute.com/expositions/445-chagall-et-la-bible/description/