vendredi 22 juillet 2011

Annuaire Architectes d'intérieur Designers Décorateurs & décoratrices


ARCHITECTURE INTERIEURE - DESIGN - DECORATION


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Bonjour,
Nous avons le plaisir de vous informer que la Maison du Cadre, est référencée dans l'Annuaire des Architectes d'intérieur Designers, Décorateurs & décoratrices :
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A très bientôt,

samedi 16 juillet 2011

Exposition « Les Clouet de Catherine de Médicis. Portraits dessinés de la cour des Valois » au Musée Condé, Domaine de Chantilly (23 mars - 27 juin 2011)

L’important fonds de 366 portraits dessinés par Jean et François Clouet conservé par le musée Condé est unique au monde, par sa qualité et sa cohérence.



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Jean Clouet et atelier
François 1er, roi de France (1494-1547), Chantilly, musée Condé © RMN/ René-Gabriel Ojéda
L’exposition apporte un éclairage majeur sur l’art du dessin au XVIe siècle, à travers cent quarante feuilles de ces figures fondatrices, et dévoile l’un des plus beaux ensembles de la collection du duc d’Aumale, en partie constitué par Catherine de Médicis, et habituellement préservé de la lumière comme de la vue des visiteurs…
Le parcours de l’exposition propose une relecture de l’histoire de France doublée d’une plongée dans l’univers artistique de la Renaissance.
L’exposition privilégie une mise en perspective des dessins avec d’autres pièces : dessins plus anciens - tels deux dessins à la pointe d’argent de Jean Perréal -, œuvres représentant les mêmes modèles, enluminures ou encore tableaux peints, dont ceux de Jean et François Clouet.
Ces confrontations mettent en lumière la spécificité du trait des Clouet mais aussi les liens qui peuvent exister entre la technique des crayons, l’enluminure ou encore la peinture.
Germain Le Mannier
Charles IX, roi de France, vers 1555,Chantilly, musée Condé © RMN/ René-Gabriel Ojéda
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Si elle témoigne incontestablement de l’essor artistique de la Renaissance française, l’exposition offre également un passionnant voyage à la rencontre des personnalités qui ont animé la Cour des Valois (Anne de Montmorency, constructeur du Petit Château de Chantilly et Connétable de France, l’amiral Gaspard de Coligny, assassiné lors de la Saint-Barthélemy, Diane de Poitiers, maîtresse du roi Henri II, jusqu’aux fous Triboulet et Thonin…).
Une part importante du parcours est également consacrée aux travaux de restauration menés sur cette collection depuis plusieurs années, révélant aux publics les techniques utilisées pour sauver les dessins d’une altération irrémédiable.
Si de précédentes expositions du Domaine de Chantilly ont permis aux amateurs de goûter un aperçu de cette collection, c’est la première fois que le musée Condé offre à voir, à cette échelle, son inestimable trésor, désormais en grande partie restauré.
Ces dessins ne pouvant quitter Chantilly par legs du duc d’Aumale, il s’agit, de fait, de la première exposition d’une telle ampleur sur le portrait dessiné au XVIe siècle.
Informations pratiques : 
- Exposition « Les Clouet de Catherine de Médicis » (23 mars - 27 juin 2011)
- Le château et son musée Condé, le parc et ses jardins : Ouvert tous les jours sauf le mardi. >Du 2 avril au 1er novembre 2011 : de 10h à 18h. Fermeture du parc à 20h. >Du 2 novembre 2011 à fin mars 2012 : de 10h30 à 17h. Fermeture du parc à 18h.
- Tarifs : Le château, son musée Condé et le parc : Adulte : 13 € / Enfant : Gratuit (pour tout enfant accompagné par un adulte).
- Catalogue de l’exposition Les Clouet de Catherine de Médicis. Portraits dessinés de la cour des Valois, éd. Nicolas Chaudun.
Sous le double commissariat de Nicole Garnier, conservateur général du Patrimoine chargée du musée Condé, et d’Alexandra Zvereva, historienne de l’art spécialiste des Clouet

Exposition la cathédrale de Reims et son bestiaire présentée au Palais du Tau, Reims (7 avril - 30 novembre 2011)

Dans le cadre du 8e centenaire de la cathédrale de Reims et de l’opération réseau Monuments et Animaux, le photographe Gérard Rondeau présente ses oeuvres dans la salle basse du palais du Tau.

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La cathédrale de Reims et son bestiaire
(c) G. Rondeau
Plus de cent photographies en noir et blanc content l’histoire de la cathédrale de Reims à travers son bestiaire.
Ce monument de l’art gothique devient l’alcôve où l’on se chuchote des histoires, des histoires de bêtes et de créatures fabuleuses qui hantent ce lieu huit fois centenaire.
Les grands formats explorent les beautés étranges de la cathédrale et de son bestiaire de pierre et de plomb.
Le magnifique texte d’Auguste Rodin qui l’accompagne offre en contrepoint une réflexion poétique et philosophique sur cette œuvre majestueuse, l’architecture et l’art. Une pérégrination au fil du temps et de l’histoire, empreinte de spiritualité et de magie, de beauté.
La cathédrale de Reims et son bestiaire
(c) Gérard Rondeau
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Informations pratiques : 
- Palais du Tau : 2 place du Cardinal-Luçon, 51100 Reims
- Tarifs : plein tarif 7 €, tarif réduit 4.50 €
- Horaires : Ouvert tous les jours sauf le lundi. 6 mai au 8 septembre, 9h30 à 18h30. 9 septembre au 5 mai, 9h30 à 12h30 et 14h à 17h30.
- Accès : De Paris à Strasbourg A4, de Lyon ou Lille A26, Sortie Reims-Cathédrale. TGV Est (45 minutes de Paris).
- Catalogue de l’exposition "La cathédrale de Reims et son bestiaire", éd. RMN




Exposition Big Brother - l’artiste face aux tyrans au Palais des arts et du festival, Dinard (11 juin - 11 septembre 2011)

Une exposition sur la relation de l’art avec le pouvoir, qui regroupe les grands noms de l’histoire contemporaine de l’art mais aussi les nouvelles figures de la création.



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Cindy SHERMAN
Untitled, 2004. Photographie couleur. Courtesy the artist and Metro Pictures © Cindy Sherman
Tiré du roman 1984 de George Orwell, le titre Big Brotherillustre l’équilibre des pouvoirs entre l’artiste et le tyran, qui se livrent à un face à face dans un jeu de miroir inversé : l’artiste comme le tyran est à la fois celui qui observe et celui qui est observé.
A travers une sélection de cinquante huit œuvres d’art contemporain d’une trentaine d’artistes, il s’agit de questionner devant chaque œuvre l’attitude de l’artiste : qui est son tyran, quelle est sa manière toujours de lui résister ?
En effet, qu’il défie la figure du dictateur et l’excès de pouvoir du despote, qu’il dénonce la tyrannie de la société de consommation ou la guerre des images imposées par les nouvelles technologies, l’artiste « engagé » fait face à toutes les propagandes et à toutes les oppressions.
Martial RAYSSE
Le sage à la rose, 1975 circa. Courtesy l’artiste et Galerie de France © Adagp Paris 2011, Martial Raysse. Photo Diego Parra






Le seuil de cette fonction de vigilance critique s’établit au rapport des forces en présence, entre celles de l’artiste et celles de son tyran.
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A la fin du parcours, comme dans une tragédie grecque ou comme dans le « Ministère de l’Amour » du livre de George Orwell, ces deux protagonistes sont renvoyés face à face dans un jeu de miroir renversant où Big Brother, est à la fois celui qui observe et celui qui est observé.
Big Brother regroupe 58 oeuvres dont vingt installations, quinze peintures, douze vidéos, huit gravures d’un artiste, quatre photographies, quatre sculptures et enfin deux tapisseries. A cette diversité de supports correspond une grande diversité des 33 artistes : vingt sont originaires d’Europe, cinq du Proche Orient/Pays arabes, quatre d’Amérique, deux d’Asie et deux d’Afrique.
Liste des artistes : Adel Abdessemed / Francis Alys / Ziad Antar / Brigitte Aubignac / Zoulikha Bouabdellah / André Butzer / Mircea Cantor / Maurizio Cattelan / Nathan Coley / Johan Creten / Braco Dimitrijevic / Claire Fontaine / Kendell Geers / Dmitry Gutov / Ramin Haerizadeh / Rokni Haerizadeh / Jenny Holzer / Zhang Huan / William Kentridge / Käthe Kollwitz / Claude Lévêque / Andrei Molodkin / Farhad Moshiri / Shirin Neshat / Pei-Ming Yan / Wilfredo Prieto / Martial Raysse / Marc Seguin / Cindy Sherman / Jaan Toomik / Joana Vasconcelos / Sislej Xhafa.
Commissariat artistique : Ashok Adicéam, commissaire indépendant.
Informations pratiques : 
- Palais des Arts et du Festival : 2 boulevard Wilson - 35800 Dinard
- Tel : 02.99.40.50.63
- Ouvert du mardi au dimanche 11h – 19h. Nocturne le vendredi – 21h. Fermeture hebdomadaire : lundi
- Visites guidées : tous les vendredi à 19h
- Tarifs : Entrée plein tarif : 5 € /Tarif réduit : 3 €
- Catalogue de l’exposition "Big brother, l’artiste face aux tyrans", éd. Skira

Nils-Udo NATURE, rétrospective photographies et peintures au musée de La Poste (30 mai - 1er octobre 2011)

Le Musée de La Poste propose une rétrospective de l’oeuvre de l’artiste allemand Nils-Udo, comprenant une centaine de photographies de ses installations et des peintures, sur son thème de prédilection : la nature.

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Nils Udo
Bambou- calumet, 1990 Ilfochrome sur aluminium. Ile de la Réunion, océan Indien, Haute-Bavière, Allemagne © Nils-Udo
Nils-Udo réalise des installations dans le monde entier. « La nature est le thème de ma vie, dit-il, mon art sort de cette expérience ». Nils Udo.
La rétrospective Nils Udo regroupe plus de soixante-cinq oeuvres, datant de 1973 à 2010, dans une scénographie très épurée.
Pionnier de l’art dans la nature en Europe dans les années 1970, Nils-Udo « guidé par le génie des lieux et les matériaux collectés sur place », fait surgir des plantations, des installations minérales et végétales, souvent éphémères, aux dimensions variables, qu’il compose comme il composerait un tableau, abolissant ainsi la frontière entre l’art et la nature.
L’oeuvre achevée, la photographie vient l’immortaliser et lui donner un nouveau statut. « Nids géants », « portes » ouvrant sur l’inconnu, « maisons d’eau », « autels »… retournent à la terre où ils subissent l’érosion du temps.
(...) "Nils-Udo accueille la nature avec tous ses sens et, comme les romantiques, nous oblige à « réfléchir l’habitude » en « nous arrêtant sur ce que nous oublions d’admirer1 » ou de tout simplement voir." Josette Rasle, commissaire d’exposition
Nils Udo
2004 - H.T. 139 x 108 cm © Nils-Udo
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Le parcours divisé en deux parties, présente tout d’abord les photographies, en noir et blanc et en couleur, de ses installations végétales et minérales, prises aux quatre coins du monde, dans des lieux parfois improbables, quelques encres de Chine sur papier –exécutées sur une brève période – et enfin sa peinture avec laquelle il a renoué avec passion en 2004.
Des dessins préparatoires –extrêmement rares chez l’artiste – de deux projets réalisés pour des particuliers : les champagnes Feuillatte et le domaine de Méréville, viennent enrichir l’exposition. Un film permet de suivre Nils-Udo dans la construction, en 2005, de son projet monumental Clemson Clay Nest au Botanical Garden of South Carolina, Université de Clemson (USA).
Exposition présentée en français, en allemand et en anglais.
Informations pratiques 
- Musée de la Poste, 34 bd de Vaugirard - Paris 15e.
- Accès métro : Montparnasse (sortie place Bienvenue), Pasteur, Falguière. Bus : lignes 28, 48, 88, 89, 91, 92, 94, 95, 96
- Horaires : ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h (fermeture dimanche et jours fériés).
- Tarif : 6.5€, tarif réduit : 5€
- Catalogue d’exposition : Nils Udo, Nature, éd. ENSBA

Exposition Maya, musée du Quai Branly (21 juin - 2 octobre 2011)

A travers plus de 160 pièces exceptionnelles qui, pour la plupart, ne sont jamais sorties de leur pays d’origine, l’exposition propose de découvrir la civilisation des Maya du Guatemala, l’une des trois civilisations qui ont marqué l’histoire de l’Amérique précolombienne, et offre un panorama complet de la culture maya du Guatemala : ses origines, son développement, son apogée et son déclin.








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Grand encensoir subcylindrique à couvercle représentant un jaguar
San Andrés, Sajcabajá, Quiché, période Postclassique © Museo Nacional de Arqueología y Etnología Photo Ricky Lopez
Au cours de son évolution, la culture maya guatémaltèque a produit de magnifiques céramiques, monuments et bijoux élaborés depuis des temps reculés jusqu’en 1524, année où débarquèrent les premiers Conquistadores.
"Sur la complexité sociale, politique et économique des Mayas, les thèmes de discussion possibles sont multiples. Dans cette exposition, nous nous sommes efforcés de traiter plusieurs aspects essentiels de la culture maya et d’expliciter certains éléments de cette société qui continuent à passer pour énigmatiques aux yeux du grand public." Juan Carlos Meléndez Mollinedo, commissaire de l’exposition.
La civilisation maya a occupé les actuels territoires du Belize, du Honduras, du Salvador, la partie sud du Mexique et ce qu’on appelle le « cœur du monde maya », le Guatemala. Elle compte aujourd’hui environ 3 000 sites archéologiques officiels, preuve de l’immensité de cet héritage.
L’effondrement de la civilisation maya classique reste un mystère pour les archéologues. Toutes sortes d’explications ont été avancées : épidémies, tremblements de terre, sécheresses, surpopulation, invasions, guerres, déclin moral, et même une intervention extraterrestre ! L’effondrement n’est pas soudain, comme beaucoup l’ont pensé ; les changements s’étalent sur près de 3 siècles et la cause finale de l’effondrement maya diffère d’une région à l’autre, même si des facteurs communs se retrouvent.
Mosaïque de coquillages
Classique récent © Guatemala, Museo Nacional de Arqueología y Etnología, Photo Ricky Lopez
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La guerre chez les Mayas constitue un facteur commun de leur histoire et un élément clef de leur développement et de la disparition de leur société. Les conflits mayas sont principalement dus aux contraintes de milieu, à la lutte pour l’autonomie des différents centres et à la concurrence autour des routes commerciales. La guerre serait un facteur de dégradation de l’environnement, d’augmentation des pressions sociales, et en définitive, une cause de l’effondrement de la civilisation.
Les premières dynasties mayas apparaissent pendant le Préclassique récent (400 av. J.-C. – 100 apr. J.-C.) et témoignent d’une complexité sociale précoce. Les règles de succession sont fondées sur l’ascendance paternelle, bien que le pouvoir et l’autorité aient parfois été transmis par l’intermédiaire de l’épouse ou de la mère.
Des éléments de parures, symboles du pouvoir des souverains et portés lors de cérémonies publiques, sont parvenus jusqu’à nous : coiffes, pendentifs, ornements d’oreilles en jade, etc.
Les pièces archéologiques présentées dans l’exposition appartiennent toutes à la République du Guatemala. Les choix faits visent à présenter chronologiquement l’héritage préhispanique du Guatemala, (2000 av. J.-C. – 1524 apr. J.-C.).
La dernière section de l’exposition dresse un portrait de la culture maya contemporaine par une série de photographies mettant en lumière le quotidien de l’ethnie maya actuelle du Guatemala, les couleurs vives des vêtements, la magnificence des coutumes et pratiques cérémoniales, preuves d’un héritage culturel toujours vivant.
L’exposition permet également de présenter les découvertes réalisées ces 25 dernières années, et d’exposer les nouvelles interprétations qui ont cours dans le développement sociopolitique et économique préhispanique du pays.
Informations pratiques 
- Exposition Mayas, de l’aube au crépuscule (21 juin - 2 octobre 2011)
- Musée du quai Branly - 27, 37, 51 quai Branly, Paris 7e.
- Métro 9/Iéna, Alma-Marceau, Métro 6 /Bir Hakeim. RER : Pont de l’Alma (RER C). Bus 42 arrêt Tour Eiffel ; 63, 80, 92 : arrêt Bosquet-Rapp ; 72 arrêt musée d’art moderne - Palais de Tokyo. Parking payant accessible par le 25 quai Branly.
- Horaires : Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h, nocturne le jeudi, vendredi et samedi jusqu’à 21h. Fermé le lundi.
- Tarif : Billet Collection 7 €, tarif réduit : 5 €.
- Catalogue d’exposition : Mayas, de l’aube au crépuscule, éd. Somogy.

mardi 5 juillet 2011

Le Musée de Montmartre


Le Musée de Montmartre fait peau neuve

crédits : ©Sophie Robichon/Mairie de Paris
[30/06/2011]
Ancien atelier de Renoir devenu écrin de la mémoire d’un Montmartre mythique, ce musée emblématique du 18e arrondissement s’offre une nouvelle jeunesse. Découvrez le projet de rénovation qui devrait s'achever en 2014.

Un exceptionnel ensemble patrimonial

Haut lieu de l’histoire de l’art qui a abrité pléthore d’artistes célèbres parmi lesquels Utrillo , Suzanne Valadon , Emile Bernard , Francisque Poulbot … et a vu naître des chefs d’œuvre tels que le  « le Bal du Moulin de la Galette », le Musée de Montmartre, propriété de la Ville de Paris, est aussi un exceptionnel ensemble patrimonial, dernier témoin de la vie campagnarde à Montmartre.
Formé par l’hôtel de Rosimond, l’hôtel Demarne et un troisième bâtiment du XVIIe, l'ensemble architectural est entouré de trois jardins qui surplombent les célèbres vignes du Clos de Montmartre et bordent le jardin sauvage de Saint-Vincent, réserve écologique.
Malgré cette situation avantageuse et des collections intéressantes (voir plus bas), le musée rencontre il y a quelques années des difficultés, alors que les bâtiments nécessitent d’importants travaux. Face à la menace de fermeture du musée, une solution est apportée par société Kléber Rossillon, qui présente à la Ville un projet de réhabilitation pour « pérenniser et renouveler le musée ». La société Kléber Rossillon gère par ailleurs le château de Castelnaud, (classé monument historique) ou les jardins de Marqueyssac.

Renouveau et embellie
Modernité, authenticité et ambition sont les lignes de force de ce projet de réhabilitation globale qui doit faire du Musée de Montmartre « un lieu incontournable qui rayonnera au-delà du 18e arrondissement » selon les mots de Daniel Vaillant, député-maire PS du 18e.  
Modernité : il s’agit de faire du Musée de Montmartre un établissement muséal résolument inscrit dans l’ère du temps. Nouvelle muséographie, mise en valeur des collections permanentes – notamment des trésors qui dorment dans les réserves tels que le reportage photographique commandé en 1886 par la Société « Le Vieux Montmartre » –, développement d’une nouvelle thématique (Montmartre et le cinéma), création d’un espace dédié aux expositions temporaires, maintien de la relation privilégiée avec les habitants du quartier et ouverture à de nouveaux publics, en particulier les enfants et les familles, création d’une boutique et d’un salon de thé… le programme est riche ! 
Authenticité : la réhabilitation se fera dans le respect scrupuleux de l’architecture et de l’âme du lieu. Une attention toute particulière sera portée aux jardins qui feront partie intégrante du parcours muséal. Le visiteur s’immergera ainsi dans le Montmartre de Renoir en parcourant trois jardins fleuris aux couleurs de la palette du célèbre peintre. Le projet ira même jusqu'à recréer la balançoire qui figure dans le tableau éponyme de Renoir. L’association « Le Vieux Montmartre », qui gérait jusqu'alors l'ensemble du site, continuera d’être étroitement associée à la vie du musée et y conservera des bureaux. 
Ambitieux : pour un budget d’investissement global de 12 millions d’euros, les espaces d’exposition seront doublés, et permettront d'accueillir 200 000 visiteurs par an.

Le musée reste ouvert !
Le musée restera ouvert au public durant toute la durée des opérations, à l’exception des quelques semaines nécessaires à la mise en place de la nouvelle muséographie : l’occasion d’aller le (re)découvrir avant de venir admirer les changements en 2014 !
 

Le Musée de Montmartre en quelques dates
- En 1886, une poignée d'artistes, amoureux du Montmartre d'antan, constituent la Société d'Histoire et d'Archéologie « Le Vieux Montmartre ».
- La Société installe ses collections en 1960 dans l’Hôtel de Rosimond, créant ainsi le Musée de Montmartre.
- 2003 : le musée est labellisé « Musée de France ».
- juillet 2010 : lancement d’un appel à projet pour la rénovation et la restauration des trois bâtiments du musée et la création en leur sein d’un équipement culturel à dominante muséale.
- mai 2011 : le projet présenté par société Kléber Rossillon est retenu par le Conseil de Paris et lui accorde un bail emphytéotique administratif courant sur 53 ans.
- 2011 à 2014 : travaux de réhabilitation du musée.

Les collections
Le musée de Montmartre dispose d’une collection particulièrement représentative des grandes heures de la Butte, en particulier entre 1870 et 1914. elle comprend aussi les grands moments de son histoire depuis l’Antiquité.
Les collections comportent ainsi de nombreuses œuvres d’art non négligeables : Le Cabaret du Chat Noir de Steinlen, Bruant au Mirliton, Le Divan Japonais ou Le Moulin Rouge de Toulouse-Lautrec, La Place Pigalle de Maurice Utrillo, L’Autoportrait de Suzanne Valadon ou encore quelques dépôts comme le Parce Domine de Willette (Epargne Seigneur ton peuple…) ou L’enseigne du Lapin Agile… ainsi que des sculptures, photographies, un ensemble de porcelaines de la manufacture de Clignancourt, plusieurs centaines d’affiches originales, la maquette Folmer de Montmartre (1955), etc. 
On y retrouve également des œuvres importantes d’Eugène Carrière, Emile Bernard, Pierre de Belay, Charles Camoin, Marcelin Desboutins, Kupka...
Archives vidéo : Visite du musée Montmartre (1981)

Le saviez-vous ?
- L’hôtel de Rosimond  est ainsi nommé en l’honneur du comédien attaché à la troupe de Molière qui y aurait résidé. Cet hôtel est vraisemblablement la plus vieille maison de la Butte.
- Dans l’Antiquité, la Butte Montmartre est vouée au culte des Dieux Mars et Mercure.
- Saint Denis, apôtre de Paris, fut décapité à Montmartre au milieu du 3e siècle.
- En 1860, le bas Montmartre est annexée par Paris qui compte dès lors 20 arrondissements.
- C’est à Montmartre que naît la Commune  (1870-1871).
- A partir du milieu du XIXe siècle, Montmartre devient lieu de fête et de bohème. C’est l’époque des cabarets artistiques, du Chat Noir au Lapin Agile en passant par le Mirliton d’Aristide Bruant , le Moulin de la Galette, l’Elysée Montmarte ou encore le Moulin Rouge. Poètes, musiciens, écrivains, peintres… tout ce que Paris compte d’artistes se retrouve sur la Butte. 


Infos pratiques
Musée de Montmartre
12 rue Cortot 75018 Paris
Tél : 01.49.25.89.37 / email: infos@museedemontmartre.fr 
Métros : Lamarck-Caulaincourt, Anvers et le funiculaire / Bus : (Montmartrobus), 80. 
Tarifs :
- Plein tarif : 8 €
- Tarif réduit : 6 € pour les demandeurs d'emploi, enseignants, amis du Louvre, guide du Routard, familles nombreuses, détenteurs de la carte améthyste ou carte émeraude.
- Etudiants de 12 a 26 ans : 4 €
- Entrée gratuite pour les enfants de moins de 12 ans, et sur justificatif : sociétaires, maison des artistes, presse, guide conférenciers, Icom.

lundi 4 juillet 2011

Musée du quai Branly : Les Mayas à l'honneur, du 21 juin au 11 decembre 2011



Depuis le 21 juin et jusqu'au 11 décembre, le Musée du quai Branly, à Paris, propose une exposition retraçant toute l’histoire de la civilisation maya, permettant notamment d’admirer des trésors archéologiques du patrimoine national guatémaltèque.
Affiche de l'exposition au Quai BranlyLes Mayas : du IIIe millénaire avant J.-C. à l’arrivée des conquistadors espagnols au XVIe siècle de notre ère, ils ont régné sur le sud du Mexique, le Belize, le Honduras,, le Salvador et le Guatemala. C’est de ce dernier pays que proviennent les céramiques peintes, les stèles, les pierres taillées, les vestiges funéraires et architecturaux - au total quelque 150 objets exceptionnels - que le public peut admirer du 21 juin au 11 décembre au Musée du quai Branly. Une exposition intitulée : "Mayas, de l’aube au crépuscule au Guatemala".
Pédagogique, la muséographie mise en œuvre informe aussi des résultats de la recherche archéologique et propose des animations multimédia et des photographies. Tout ce qu’il faut pour mieux comprendre les différentes périodes – préclassique, classique et postclassique – de l’occupation maya dans les trois grandes régions du Guatemala : les hautes terres, les basses terres et la côte Pacifique. À noter : la présence, au fil de l’exposition, d’éléments tactiles à destination des visiteurs non-voyants ou malvoyants.

Le Top 10 des musées et monuments les plus visités à Paris

L’Office du Tourisme et des Congrès de Paris a dévoilé les chiffres de son enquête annuelle sur la fréquentation des musées et monuments parisiens, 1re motivation de séjour dans la capitale pour les touristes.
L’étude considère la fréquentation globale de 63 sites parisiens et de 85 expositions temporaires en 2010.
Les musées et monuments parisiens ont réalisé71,6 millions d’entrées en 2010, un chiffre en légère hausse par rapport à 2009
Et le succès était aussi au rendez-vous pour les expositions temporaires, qui ont attiré 10,2 millions de visiteurs.
Avec 930 397 entrées, la rétrospective Claude Monet, aux Galeries nationales du Grand Palais, a même battu des records jamais vus depuis 30 ans.
Le Top 10 des musées et monuments les plus visités à Paris :
La Cathédrale de Notre-Dame de Paris avec 113 650 000 visiteurs et la Basilique du Sacré Cœur de Montmartre avec 110 500 000 visiteurs, dont l’entrée est gratuite, remportent à nouveau la palme de sites les plus visités de la capitale.
Suivent les musées et monuments payants : le musée du Louvre avec 8 346 361 visiteurs et la tour Eiffel avec 6 700 000 visiteurs.
Le centre Pompidou avec 3 130 000 visiteurs, -11,4 % par rapport à 2009 se maintient en 5e place, devant le musée d’Orsay et ses 2 985 510 visiteurs
La Cité des sciences et de l’Industrie accueillit 2 867 000 visiteurs.
La Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, avec 2 millions de visiteurs, le Muséum d’histoire naturelle avec 1 951 456 d’entrées et lesGaleries nationales du Grand Palais avec 1 542 017 visiteurs clôturent le classement.
Les musées qui enregistrent de fortes hausses de fréquentation :
Le Petit Palais : la fréquentation du site a augmenté de +44,9 % entre 2009 et 2010. La visite de la collection permanente a baissé de -8,4 % tandis que la fréquentation des expositions a augmenté de +57,2 % pour atteindre 422 121 visiteurs notamment grâce à la « rétrospective Yves-Saint Laurent ».
Musée de la vie romantique : les visites de la collection permanente ont augmenté de +29,8 % et les expositions temporaires de +50,3 %. Contrairement à 2009 le nombre de visiteurs des expositions a été plus élevé que celui de la collection permanente. Près de 44 000 personnes se sont rendues à l’exposition « Chopin, la note bleue » soit 54,7 % du nombre de visiteurs total des expositions proposées par le site.
Musée Bourdelle : le nombre de visiteurs de la collection permanente a baissé de -4,9 %. En revanche la fréquentation des expositions temporaires a augmenté de +33,6 %. L’exposition « En mai fais ce qu’il te plaît » a attiré 18 171 visiteurs.
Musée Balzac : le musée Balzac n’a pas proposé d’expositions en 2009. Les visiteurs supplémentaires reçus en 2010 dans les expositions temporaires expliquent l’augmentation de la fréquentation de +25,9 %.
Les catacombes : l’augmentation du nombre de visiteurs des catacombes est en revanche de nature différente. Le site a été fermé pour travaux durant trois mois en 2009 suite à des actes de vandalisme survenus dans la nuit du 11 au 12 septembre 2009. La fréquentation ne porte donc que sur 9 mois contre une année entière pour 2010.
Le palmarès des expositions temporaires qui ont attiré plus de 300 000 visiteurs en 2010
Claude Monet (1840-1926) au Grand Palais avec 930 397 entrées
Turner et ses peintres au Grand Palais avec 455 780 entrées
Mondrian/De Stijl au Centre Pompidou avec 401 021 entrées
Edvard Munch ou l’anti-Cri à la Pinacothèque avec 385 000 entrées
Lucian Freud : l’Atelier au Centre Pompidou avec 359 089 entrées
Basquiat au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris avec 352 000 entrées
Patrick Jouin, la substance du design au Centre Pompidou avec 315 550 entrés