samedi 26 mars 2011

Exposition du peintre Gustave Caillebotte au Musée Jacquemart-André



MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ (PARIS, VIIIe
), HIER. Dès le premier jour de l’exposition des œuvres de Caillebotte, il y a eu la queue devant le musée. La dernière retrospective du peintre remonte à 1994. A droite : « Le Jardin à Yerres » realisé en 1876.
MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ (PARIS, VIIIe ), HIER. Dès le premier jour de l’exposition des œuvres de Caillebotte, il y a eu la queue devant le musée. La dernière retrospective du peintre remonte à 1994. A droite : « Le Jardin à Yerres » realisé en 1876. (LP/C.C.)




Une personnalité incontournable de Yerres en haut de l’affiche dans un prestigieux musée parisien! Plus d’un siècle après sa mort, le peintre  (1848-1894) fait l’objet depuis hier d’une exposition inédite avec une cinquantaine de tableaux habituellement cachés dans des collections familiales. Célèbre dans le monde entier grâce aux « Raboteurs de parquet », l’ancien résidant de la magnifique propriété qui porte aujourd’hui son nom à Yerres est l’auteur de toiles lumineuses au doux parfum d’impressionnisme, dont certaines ont été peintes chez lui, dans l’Essonne.
L’exposition, qui retrace aussi l’œuvre de son petit frère photographe Martial (1851-1910) 
se déroule au MuséeJacquemart-André, immense et flamboyant hôtel particulier XIXe du boulevard Haussmann, et s’intitule « Dans l’intimité des frères Caillebotte ».

Le face-à-face de Gustave et Martial questionne et renvoie à la question « Qui a influencé qui? », et révèle au passage le travail de Martial, pianiste, compositeur, photographe, dont les 150 tirages n’avaient jamais été montrés. L’œuvre des frères Caillebotte est imprégnée de nostalgie. On y voit un Paris étonnant, mais aussi des scènes de famille, de belles maisons bourgeoises, la rivière, le yachting, le jardin d’Yerres… Une salle du musée est d’ailleurs consacrée aux douces années que le peintre a vécues dans sa propriété essonnienne, bordée par l’Yerres où le peintre a immortalisé des scènes bucoliques de canotage.
Selon Nicolas Sainte-Fare-Garnot, le conservateur, « Caillebotte n’est pas un impressionniste mais un mécène de ce mouvement ». Les deux frères avaient hérité d’une belle fortune familiale. Et se sont adonnés librement à leur art.
Hier, au premier jour de l’exposition, sur le boulevard Haussmann, c’était déja la queue pour rentrer. « C’est parce que la dernière exposition du peintre remonte à 1994, explique Nicolas Sainte-Fare-Garnot. C’est l’occasion, rare, de savourer une peinture joyeuse, claire, colorée. Une peinture qui apaise. »
Jusqu’au 11 juillet au musée Jacquemart-André, ouvert tous les jours de 10 heures à 18 heures, nocturne le lundi jusqu’à 21h30, 158, boulevard Haussmann (VIIIe). Tarif : de 10,50 € à 15 €. Tél. 01.45.62.11.59.


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